Une étude menée par l’Université de Sheffield révèle que, chez les bébés, le meilleur moment pour apprendre serait juste avant la sieste ou le coucher. Les longues siestes amélioreraient l’apprentissage des tout-petits.
Les bébés qui font de longues siestes juste après avoir appris de nouvelles choses, les assimilent mieux que ceux qui dorment moins ou pas du tout.
Sommaire
- Dormir longtemps pour assimiler ce qui a été appris
- Lire des histoires avant le coucher
- La sieste : ne pas priver les enfants qui en ont besoin
Dormir longtemps pour assimiler ce qui a été apprisDes chercheurs anglais de l’Université de Sheffield ont mené une étude sur 216 bébés âgés de 6 à 12 mois. Ils leur ont appris à réaliser 3 nouvelles tâches y compris jouer avec des marionnettes. Sur les 216 bébés, la moitié a dormi dans les quatre heures qui ont suivi la séance d’apprentissage. L’autre moitié a dormi moins de 30 minutes ou pas du tout.Le lendemain, les bébés ont été encouragés à reproduire ce qu’ils avaient appris la veille. Les auteurs de l’étude se sont aperçus que les bébés qui avaient fait une longue
sieste avaient réussi à reproduire une tâche et demie. Tandis que les autres n’avaient pas su reproduire la moindre tâche apprise la veille.Lire des histoires avant le coucherCes résultats prouvent donc que “dormir comme un bébé“ est indispensable à l’
apprentissage. “Ceux qui ont dormi juste après la séance d’apprentissage ont mieux assimilé que les autres, qui n’ont au final rien retenu“, explique Jane Herbet, du département de Psychologie de l’Université de Sheffield.Les chercheurs insistent sur l’importance de lire des histoires aux bébés au moment du coucher. Et d’ajouter que le
sommeil est sans doute plus important durant les premières années de vie qu’à l’âge adulte. En effet, nous passons plus de temps endormi en tant que bébé, qu’à n’importe quel autre moment de notre vie.La sieste : ne pas priver les enfants qui en ont besoinCes résultats viennent compléter une
précédente étude publiée en 2013 et qui révélait qu’une petite sieste l’après-midi permettait aux jeunes enfants (âgés de 3 à 5 ans) de développer de meilleures capacités cognitives. Un constat qui concernait les petits qui ressentent encore le besoin de dormir dans la journée.Des scientifiques de l’Université Amherst (Massachusetts) avaient observé lors de leur étude que les petits qui ne ressentaient naturellement pas le besoin de dormir l’après-midi avaient les mêmes niveaux de résultats cognitifs que ceux qui dormaient. En revanche, les petits qui ressentent encore ce besoin mais ne peuvent pas l’assouvir, se voient pénalisés dans leur capacités d’apprentissage. Une problématique qui prend toute son ampleur dans un système scolaire comme en France, où les siestes ne sont plus programmées dès la moyenne section de maternelle.Click Here: Golf special