Présent dans la compétition cannoise pour la troisième fois, le metteur en scène nippon Hirokazu Kore-Eda revient aux histoires de familles avec le touchant “Tel père, Tel fils”.
Tel père, tel fils (Soshite Chichi ni Naru) de Hirokazu Koreeda
avec Masaharu Fukuyama, Machiko Ono…
Sélection Officielle – Compétition
De quoi ça parle ?
Ryoata, un architecte obsédé par la réussite professionnelle, forme avec sa jeune épouse et leur fils de 6 ans une famille idéale. Tous ses repères volent en éclats quand la maternité de l’hôpital où est né leur enfant leur apprend que deux nourrissons ont été échangés à la naissance : le garçon qu’il a élevé n’est pas le sien et leur fils biologique a grandi dans un milieu plus modeste…
Ce qu’il faut savoir
Après avoir présenté Air Doll en section Un Certain Regard en 2009, le réalisateur japonais Hirokazu Koreeda est de retour en compétition officielle pour la troisième fois (après Distance en 2001 et Nobody knows en 2004). Impossible de ne pas penser au film d’Etienne Chatiliez La vie est un long fleuve tranquille avec cette histoire de bébés échangés. Et bien que le sujet ne soit pas original, le film de Kore-Eda est tout de même émouvant. Influencé par le documentaire, où il a fait ses débuts, le metteur en scène continue d’insuffler du réalisme à ses touchantes histoires de famille et Tel père, tel fils ne déroge pas à la règle malgrè une sensation de répétition quand on connaît la filmographie du metteur en scène.
Ce qu’en pense la presse
The Guardian (Peter Bradshaw)
Avec son film sur l’échange de bébés Hirokazu Kore-eda dépeint un nouveau drame bon enfant de la vie de famille se déroulant dans le Japon contemporain, mais le film manque de la nuance et de l’innovation de ses précédentes oeuvres.
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Metro (Jennifer Lesieur)
On n’a (…) pas d’impression de déjà-vu tant la mise en scène est délicate, feutrée, riche de ces détails silencieux qui en disent plus que bien des dialogues.
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Télérama (Louis Guichard)
Avec une histoire de filiation moralisatrice, le réalisateur japonais Kore-Eda Hirozaku déçoit.
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Screen (Jean Noh)
Le public japonais a toujours été friand de mélodrame familial et la présence au casting de Fukuyama Masaharu dans le rôle principal font que le film sera un succès au Japon. Mais l’intrigue, un peu trop schématique et les personnages insuffisamment développés pourraient être un sérieux obstacle à l’exploitation à l’étranger.
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Cinémateaser (Aurélien Allin)
Une étude de personnage d’une rare densité et d’une justesse indéniable, ne succombant ni au pathos, ni à la rigueur clinique, incluse dans un récit spontané, où chaque acteur fait preuve d’un naturel bouleversant.
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Tel père, tel fils
Laetitia Forhan
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