Sur Twitter, le chanteur du groupe de musique anglais Jamiroquaï, Jay Kay, a rapidement pris la parole pour indiquer qu’il ne faisait pas partie des envahisseurs pro-Trump du Capitole, ce mercredi 6 janvier.
Des images qui ont fait le tour du monde ce jeudi 7 janvier. La veille, des dizaines de partisans de Donald Trump, à l’avenir incertain, ont envahi le Capitole où siègeaient les représentants et sénateurs américains. Ils ont alors interrompu la session qui devait officialiser la victoire de Joe Biden à la présidentielle aux Etats-Unis. C’est la première fois que le Capitole est envahi depuis que le bâtiment avait été incendié par les troupes britanniques en 1814. Les évenements du 6 janvier, condamnés par Ivanka Trump, ont entrainé le décès de quatre personnes, selon le chef de la police locale, dont une femme, partisane du président américain, abattue dans l’enceinte du Congrès par la police.
L’un des militants pro-Trump, qui a envahi le Capitole, a particulièrement marqué l’attention des internautes. En effet, les images d’un homme torse nu, avec un tatouage néo-nazi, le visage peint et qui portait une coiffe à cornes et fourrure ont été capturées par les photographes et circulé massivement sur les réseaux sociaux. Très vite, les internautes ont cru reconnaître, sous les traits du manifestant pro-Trump, le chanteur du groupe de musique anglais Jamiroquai, Jay Kay. Ce dernier a rapidement pris la parole, dans une vidéo postée sur Twitter, pour clarifier les choses : “Certains d’entre vous pensent peut-être m’avoir vu à Washington la nuit dernière, mais je n’étais pas avec tous ces tarés”, a t-il ajouté avant de poursuivrre : “J’adore le couvre-chef mais je ne suis pas sûr que ce soit mon genre de fréquentations.”
Le manifestant est un militant d’extrême droite
En réalité, le manifestant déguisé est un membre du mouvement conspirationniste d’extrême droite QAnon connu sous le pseudonyme de Yellowstone Wolf, d’après nos confrères du Figaro. D’autres images ont marqué massivement les internautes dans cette intrusion de militants pro-Trump. Par exemple, celle d’un militant, pieds sur la table dans le bureau de la Présidente de la Chambre des Réprésentants, Nancy Pelosi, l’ennemie jurée de Donald Trump, ou encore des nombreux drapeaux et tee-shirts qui ont mis en avant des messages suprémacistes et négationnistes.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : LIONEL URMAN / BESTIMAGE