Au micro de BFMTV, ce jeudi 8 avril, Line Renaud a de nouveau partagé son combat en faveur du droit à l’euthanasie en France, convaincue que mourir dans la dignité devrait être légal.
Une proposition de loi concernant l’aide active à mourir doit être débattue à l’Assemblée nationale, ce jeudi 8 avril. Parmi les stars, une personnalité publique s’engage ouvertement sur le sujet et il s’agit de Line Renaud. L’ancienne chanteuse et meneuse de revue de 92 ans avait d’ailleurs adressé un communiqué aux députés, plus tôt dans le mois pour qu’ils prennent le problème à bras le corps. Selon elle, ce “droit à une fin de vie libre et choisie” est “un texte très important. Capital même”.
Très investie dans ce combat, l’actrice a accordé une interview à BFMTV. Face caméra, Line Renaud a rappelé une chose qui coule de source, d’après elle : “On choisit sa façon de vivre. On doit choisir sa façon de mourir. C’est tout simple !” Décidée à ce que la France s’aligne sur la Belgique, qui a voté une loi sur l’euthanasie en 2002, elle a souligné qu’elle “veu[t] choisir [s]a façon de mourir”. “On ne doit pas décider pour moi”, a-t-elle ajouté, en révélant recevoir “tous les jours une lettre sur ce problème, de personnes qui [lui] disent : ‘j’ai perdu ma mère dans des souffrances épouvantables. On n’a rien pu faire…’” Profitant de sa notoriété pour faire passer son message et faire avancer les choses au sein du pays, Jacqueline Ente, de son vrai nom, a insisté pour que “cette loi passe” et soulage certains patients qui souhaitent quitter ce monde sans souffrir et dans la dignité.
Une célébrité qui a “partagé des fins de vie ô combien douloureuses”
“Il y a eu la loi pour l’avortement, il y a eu la loi pour la peine de mort… Il faut qu’il y ait une loi pour l’euthanasie”, a-t-elle conclu. Dans son courrier envoyé à l’intention des députés Olivier Falorni, Marine Brenier, Caroline Fiat et Jean-Louis Touraine, dévoilé sur son compte Twitter, Line Renaud avait estimé : “Ayant vécu libre et digne, je ne peux imaginer mourir enchaînée et contrainte”. “Si notre vie nous appartient, il doit absolument en être de même pour notre mort”, avait-elle développé, en regrettant d’avoir “partagé des fins de vie ô combien douloureuses”, à savoir celles de “[s]on mari [Loulou Gasté, NDLR], de [s]a mère, de tant de malades du Sida”.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : RACHID BELLAK / BESTIMAGE
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