Le “baby-blues“ touche également les pères! Un peu plus d’un père sur dix serait touché. Voici le résultat d’une méta-analyse publiée aujourd’hui dans le Journal of the American Medical Association.
Le “
baby-blues“ touche près d’une femme sur trois. Pleurs, fatigue, idées tristes et troubles du sommeil envahissent alors la jeune maman. 10,4 % des pères seraient également touchés entre le premier trimestre de grossesse et l’année suivant l’accouchement, d’après l’analyse de 43 études internationales effectuée par l’équipe de James PaulsonD’après les résultats publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), la période la plus à risque pour les papas se situerait entre les 3 et 6 mois suivant l’arrivée de bébé, où 25,6 % d’entre eux subiraient un épisode de dépression. Par ailleurs, les auteurs soulignent que les papas américains seraient les plus atteints, avec une moyenne de 14,1 % bien supérieure aux autres pays (8,2 %).
Même si le taux de pères atteints est inférieur à celui concernant les mères, il y a une corrélation entre les deux. Selon les auteurs, un “baby-blues“ chez l’un des membres du couple doit donc servir de signal d’alerte d’une éventuelle dépression chez l’autre. D’autre part, le dépistage, la prévention et la prise en charge de la dépression devraient se focaliser sur le couple et l’entourage, plutôt que sur l’individu souffrant. D’autant que ces épisodes de dépression, que ce soit chez le père ou la mère, ont des répercussions directes sur le comportement et la forme de bébé …Frédéric TronelSource : “Prenatal and Postpartum Depression in Fathers and Its Association With Maternal Depression : A Meta-Analysis“, J. Paulson et coll., JAMA,19 Mai 2010,
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