Les consultations d’aide à l’arrêt du tabac sont débordées, mais les traitements, patchs, gommes et autres formes de substituts sont en vente libre. Si vous êtes suffisamment motivé, foncez, quelle que soit votre méthode, en évitant certains pièges. Alors prêt ? Arrêtez !
Avec les patchs, les gommes, les comprimés sublinguaux ouà sucer et/ou l’inhaleur,10 à 20 fumeurs sur 100sont, un an après l’arrêt du tabac, devenus desex-fumeurs. Pourquoi pas vous ?Etape 1 : la motivationArrêter de fumer est un véritable apprentissage.Normal donc de ne pas réussir du premier coup. De l’analysede ses échecs, on sort mieux armé pour une autretentative. On a en quelque sorte mis le pied àl’étrier de l’arrêt.Pour réussir à coup (plus) sûr, mettez-vous encondition… Etudiez vos habitudes, la façon dont vousfumez, identifiez les moments à risque, choisissez lapériode la plus propice (qui n’est pas forcémentcelle des vacances, puisqu’on retrouve au retour le stress grandpourvoyeur de tabagisme), explorez votre intérêtà arrêter (dents blanches, haleine fraîche, peauplus éclatante et souffle récupéré).Cette phase de préparation mûrit au fur et àmesure des tentatives successives, les premièresétant davantage des “coups de tête“On revoit son hygiène de vie, on prend du temps pour soi. Eton jette aux orties ses idées préconçues… Onne sera pas plus énervé, plus gros, plus odieux pourl’entourage si l’on entame un sevrage, béquillé parun traitement adéquat. Et on ne se focalise pas sur lescôtés négatifs de l’arrêt du type “y en aplein qui ont rechuté…“ : le tabagisme est contagieux,l’envie d’arrêter aussi !Etape 2 : le sevrageL’abstinence doit se concevoir sur la durée : de nombreuxfumeurs peuvent arrêter, mais sur des temps trèscourts (à moins d’être faiblement dépendant),l’intensité de leur syndrome de sevrage annihilant leursbonnes intentions. Première règle donc,apprécier à sa juste valeur sa dépendance. Lepharmacien l’évalue grâce à un test. Inutile dela sous-estimer au risque de compromettre la tentatived’arrêt : rassurez-vous, la nicotine délivréepar les substituts est inoffensive parce qu’elle s’échappecontinûment, à doses filées, sans le shoot dela cigarette qui crée la dépendance et sans biensûr les fumées cancérigènesassociées.Deuxième principe, on n’achète pas seulement uneboîte. Le traitement dure trois mois engénéral, avec des substituts de moins en moinschargés en nicotine. A vous, en fonction de votre bien (oumal)-être, de déterminer s’il est temps ou non depasser à la dose en dessous.Et de prendre s’il le faut, au-delà des trois mois et auxpériodes à risque, où vous vous sentez plusvulnérables (le café en fin de repas notamment), unegomme, là aussi suffisamment dosée.Les conditions du succès ? La motivation au premier chef,construite pas à pas. Il est évidemment plus faciled’arrêter si l’on est faiblement dépendant. Et lessubstituts, bien calibrés, intelligemment employés,sont un instrument de la réussite. Maîtriser lesfacteurs environnementaux défavorables enfin (une tropgrande sensibilité aux émotions, un partenairefumeur, une soirée enfumée, etc.) permet de gagner cechallenge.Dr Brigitte Blond avec nos remerciements au Dr Béatrice LeMaître, responsable de l’Unité de tabacologie au CHUde CaenClick Here: cheap INTERNATIONAL jersey