Depuis 1970, le 22 avril est la journée dédiée à la Nature et l’Environnement. A cette occasion, Fox Channels France s’engage et propose une programmation spéciale “Earth Day“ le 22 avril 2011.
Sur la Chaîne Nat Geo Wild, Enric Sala, biologiste et explorateur, vous dévoile dans le film “Le secrets de la Méditerranée“ les secrets de la Grande Bleue en compagnie de Pierre-Yves Cousteau, le plus jeune fils du célèbre Commandant.
Leur but : réveiller les consciences et montrer que la Méditerranée a bien changé depuis les premières images des fonds marins ramenées en 1946.
Les deux explorateurs retournent sur les traces du commandant Cousteau pour observer les changements et surtout chercher des solutions.
Depuis le passage du commandant Cousteau certains de ces lieux sont devenus des réserves marines. “Une réserve marine c’est simplement un parc national en mer, un sanctuaire où les poissons et les coraux sont protégés. Toute pêche y est interdite“ explique Enric.
Dans le film diffusé sur Nat geo Wild, le cap est mis sur 4 îles : Formentera, Cabrera, Medes, Scandola, qui possèdent toutes une réserve marine. Est-ce que la protection officielle aura rétabli l’écosystème ? Voici un extrait de leur aventure (
également en photos sur notre diaporama)
Extrait du documentaire “Les secrets de la… par
DoctissimoFormentera est la plus récente des 4 réserves marines (elle existe depuis 11 ans). Comparé aux zones en méditerranée où la pêche n’est pas réglementée, cette île regorge de vie marine, revenue en un peu plus d’une décennie. Banc de barracudas, poissons scorpions, et il y a même l’une des créatures marines des plus intelligentes : la pieuvre ! Mais la santé d’un écosystème ne se mesure pas seulement au nombre d’animaux. “Le corail rouge est un animal marin qui ne vit qu’en méditerranée. C’est le signe d’un écosystème florissant… Et je n’en vois nulle part“, selon Enric Sala.
La plupart des pays ne réglementent pas la récolte du corail rouge. Dans les années 70 le commandant Cousteau pensait que le corail rouge pouvait revenir rapidement, mais il n’existe aucune restriction à son ramassage.
Le reportage se poursuit avec l’exploration des iles Medes. Cette réserve Marine a été créée il y a 27 ans. Economiquement les îles Medes sont une mine d’or, très fréquentées par les touristes. Enric Sala et Pierre-Yves Cousteau vont essayer de comprendre comment cette réserve marine peut cohabiter avec la vie humaine.
Ils vont pouvoir observer de gros poissons, or la taille est proportionnelle à l’âge. Enric constate la présence de Mérou d’au moins 30 ans d’âge : “c’est différent selon les espèces mais en général les zones protégées se remettent de la surpêche en une vingtaine d’années“. Ce constat est une preuve d’efficacité de ses sanctuaires.
Sur l’île de Scandola, la plus ancienne des 4 réserves. Enric et Pierre-Yves espèrent y trouver le corail rouge. Le docteur Joachim Garrabou participe aux recherches et il s’inquiète : “Il faut attendre très longtemps pour que les populations de corail rouge reviennent parce que cet organisme pousse très très lentement. Il faudrait attendre 70 ans, voir un siècle pour que les espèces de corail rouge se reconstituent toutes en Méditerranée“.
Mais dans une grotte sous-marine, Pierre-Yves va découvrir ce qu’il n’avait jamais vu : “J’ai eu l’impression d’ouvrir une porte sur une autre époque. J’ai été transporté dans le passé, il y a des millénaires, avant que les humains aient un impact aussi visible sur l’environnement“.
Les explorateurs découvrent dans cette grotte un plafond rempli de coraux rouges intacts. Ces colonies doivent avoir 300 ou même 500 ans, un aperçu de la Méditerranée il y a 5 siècles. Cette découverte est un signe d’espoir !Enric veut présenter sa solution aux responsables politiques car la mer Méditerranée est entourée d’une vingtaine de pays. Les explorateurs veulent convaincre les pays que les sanctuaires marins sont des investissements intéressants d’un point de vue écologique mais aussi économique. Délimiter des zones marines protégées est bénéfique pour tout le monde : l’environnement, les pêcheurs, et pour le tourisme. Il faudrait protéger au moins 20 % de la méditerranée pour que toute la mer soit en meilleure santé. L’équipe a convié le prince Albert de Monaco à plonger dans la réserve marine de Cabrera, où cohabitent, en parfaite harmonie, les hommes et la vie marine.Convaincu qu’il faut protéger plus d’1% de la Méditerranée, le prince Albert propose un sommet des chefs d’état du pourtour méditerranéen à Monaco où l’équipe présentera ces arguments. “Pour moi la Méditerranée n’a pas d’avenir sans zones protégées. Il nous faut des endroits où l’écosystème puisse retrouver la richesse qu’il avait dans l’antiquité. Sans une mer en bonne santé, nous serons tous perdants“, conclue Enric Sanla.Un constat sans complaisance mais qui comporte également des pistes de préservation des merveilles marines…Florence LemaireDocumentaire Les secrets de la Méditerranée : il y a des décennies le commandant Cousteau avait compris l’impact de la surpêche : elle nuit à la vie marine, mais également aux pêcheurs qui n’ont plus de poissons à pêcher. Découvrez cette expédition à bord du célèbre Alcyone du commandant Cousteau le 22 avril 2011 sur la Chaîne Nat Geo Wild à 20h35.
Diaporama sur “Les secrets de la Méditerranée“Photo : Pierre-Yves Cousteau © NGTClick Here: Cheap France Rugby Jersey