Des chercheurs de l’institut Kinsey ont entrepris d’aborder l’orgasme sous l’angle de l’orientation sexuelle, observant notamment que dans l’échantillon de population considéré, composé de sujets américains célibataires, les femmes hétérosexuelles étaient les moins susceptibles d’atteindre le nirvana par rapport aux hommes toute tendance sexuelle confondue.
L'étude démontre entre autres que les lesbiennes atteignent plus souvent l'orgasme que les hétérosexuelles.
Les chercheurs ont d’abord constitué un groupe nationalement représentatif de 6 151 hommes et femmes célibataires âgés de 21 à 65 ans et vivant aux États-Unis, auxquels il a été demandé de remplir un questionnaire sur internet. Les chercheurs ont réduit leur échantillon à 2 850 individus ayant déclaré avoir eu une activité sexuelle pendant l’année précédant l’expérience.“La littérature existante sur le sujet démontre des variations significatives parmi les femmes en matière d’orgasme, à moindre mesure – mais pas de façon inconséquente – chez les hommes“, écrivent les chercheurs. “La présente étude confirme ces résultats et se propose d’approfondir la compréhension de l’existence de l’orgasme chez des hommes et des femmes selon diverses orientations sexuelles auto-identifiées“.Le groupe de personnes étudiées se compose à environ 75 % de personnes blanches. Il exclue les personnes qui ne se limitent pas à un partenaire familier. Il exclue les personnes intersexuées, que cette étude ne concerne pas. L’identité des personnes a aussi été vérifiée afin d’éviter les remplissages automatiques de questionnaires.Parmi les femmes hétérosexuelles interrogées, 7,5 % (soit 86 femmes), disent souffrir d’
anorgasmie : elles n’atteignent jamais l’orgasme. En revanche, 16,2% des hétérosexuelles déclarent atteindre l’orgasme à chaque relation sexuelle. La majorité des hétérosexuelles interrogées (411), disent avoir un orgasme de “75% à 99%“ du temps. On observe peu de différences chez les bisexuelles qui, tout comme les hétérosexuelles, sont plus nombreuses à se classer dans la tranche “75% à 99%“. Les lesbiennes, en revanche, témoignent d’une plus grande tendance à atteindre l’orgasme : 25% disent en faire l’expérience à chaque rapport, 46% le feraient de “75% à 99%“ du temps. Très peu (2,2%) déclarent l’anorgasmie.Chez les hommes, la diversité des expériences est moindre. Peu d’individus évoquent l’anorgasmie et les trois orientations sexuelles se classent surtout dans les deux premières tranches (100% et “75% à 99%“). Le pourcentage d’hommes hétérosexuels à déclarer faire l’expérience de l’orgasme systématiquement est légèrement plus élevé que le pourcentage d’homosexuels et de bisexuels dans le même cas.Les chercheurs précisent que l’idée de “partenaire familier“ peut varier selon l’orientation sexuelle : “La formulation du questionnaire, qui demande aux participants de se prononcer sur l’orgasme ‘occasionné par des relations sexuelles avec un partenaire familier’ peut donner lieu à diverses interprétations, notamment les termes ‘sexe’ et ‘partenaire familier‘“, écrivent les auteurs de l’étude, publiée dans la revue
Journal of Sexual Medicine.De prochaines recherches devraient permettre d’étudier comment les données démographiques, notamment l’orientation sexuelle mais pas uniquement, entrent en jeu.Source : RelaxnewsClick Here: geelong cats guernsey 2019