30 ans après la légalisation de l’avortement, l’IVGmédicamenteuse peut être pratiquée enmédecine « de ville », et remboursée.Philippe Douste-Blazy, a signé vendredi 26 novembre unecirculaire attendue, relative à l’amélioration desconditions de réalisations des interruptions volontaires degrossesses. Ainsi, cet acte peut aujourd’hui êtreeffectué sous la surveillance d’un gynécologue oud’un médecin généraliste travaillant enréseau avec un établissement de santé aveclequel il a passé convention. Cette méthode ne pourrapas être utilisée au-delà de 7 semainesd’absence de règles. Concrètement, la femmeeffectuera une première consultation chez son médecinqui l’informera des différentes techniques et lui proposeraun entretien psycho-social. Lors d’un deuxième rendez-vous,elle signera un consentement, puis au cours de la troisièmeconsultation, un comprimé de Mifégyne®(Mifépristone) lui sera administré. 48 heures plustard, la femme devra prendre le Gymiso® (Misoprostol). Il fautsavoir que la Mifépristone interrompt la grossesse et leMisoprostol provoque l’évacuation de l’oeuf, comme lorsd’une fausse-couche. Enfin une visite de contrôle estobligatoire 15 à 20 jours plus tard. Si cette méthodeest efficace dans 98 % des cas, dans 2 % des cas, la grossesse peutcontinuer. Aussi il est impératif de revoir sonmédecin pour s’assurer de l’absence de complications.