Une femme présidenteSahle-Work Zewde, 68 ans, qui occupe un poste essentiellement honorifique, peut compter sur un gouvernement où les femmes sont aussi influentes que les hommes.Une femme à la DéfenseL’égalité hommes-femmes s’illustre aussi par la nomination de Meaza Ashenafi, 53 ans, comme présidente de la Cour suprême. L’ancienne juge de la Haute Cour est une militante des droits des femmes. Elle a notamment défendu avec succès une adolescente de 14 ans, accusée d’avoir tué un homme qui l’avait violée, pour pouvoir ensuite l’épouser. Elle a également participé à la rédaction de la constitution éthiopienne et a fondé l’association des femmes avocates éthiopiennes. Meaza Ashenafi a lancé avec d’autres partenaires une banque pour aider les femmes à accéder aux crédits pour être plus autonomes, le rapporte le site wikipeacewoman.Une femme à la Commission électorale
Une autre ancienne juge a été chargée de préparer les élections de 2020. L’ex-dirigeante de l’opposition éthiopienne, Birtukan Mideksa, 45 ans a été nommée à la tête de la Commission électorale après son retour d’exil début novembre. Elle promet des changements en faveur d’“un système démocratique qui rende des comptes”.Sous l’impulsion du jeune Premier ministre réformateur Abiy Ahmed, l’Ethiopie a rattrapé son retard en donnant le premier rôle aux femmes en politique et dans la gestion du pays. Les organisations de défense des droits de la femme ont salué ces initiatives, tout en souhaitant que le nouveau gouvernement s’engage pour améliorer les conditions de vie des femmes, comme le note la BBC.Click Here: cheap sydney roosters jersey