L’allergie aux pollens toucherait de l’ordre de 30%des adultes et jusqu’à 20%des enfants en France, selon un rapport de l’Anses sur l’exposition de la population générale à ces allergisants, publié jeudi.
Près d'un adulte sur trois souffrirait d'allergie aux pollens.
D’après ce document, la pollution atmosphérique et le réchauffement climatique pourraient contribuer à aggraver la situation en favorisant les
réactions allergiques et en allongeant la durée de la pollinisation.Les pollens sont responsables de réactions allergiques appelées pollinoses, qui se manifestent principalement par des rhinites (
rhume des foins) ou des rhino-
conjonctivites, et plus rarement par de l’
asthme, rappelle l’agence sanitaire.Selon certaines estimations, le nombre de personnes touchées par des
pathologies allergiques respiratoires, comme les rhinites saisonnières et l’asthme, aurait doublé ces 20 dernières années dans les pays industrialisés ; mais d’après l’Anses, “il est difficile de quantifier de manière fiable le nombre de personnes réellement touchées par l’allergie aux pollens“, notamment parce que toutes les rhinites ne sont pas allergiques ou pas dues aux pollens.La fréquence de l’allergie aux pollens varie avec l’âgeLa fréquence de l’allergie aux pollens varie avec l’âge : elle est plus élevée chez l’adulte jeune que chez les
enfants et les personnes âgées. Elle varie également d’une région à l’autre en fonction des différences de végétation, mais aussi des intensités des saisons polliniques.Aussi, selon “les estimations les plus pertinentes“, issues d’enquêtes menées en France de 1994 à 2006, la prévalence de l’allergie aux pollens atteint, au plus, “de 7 à 20 % chez les enfants“ – soit 7 % chez les 6-7 ans, 20 % chez les 9-11 ans et 18 % parmi les ados de 13-14 ans – et elle est “de l’ordre de 30 % chez les adultes“.S’il existe des prédispositions génétiques, la pathologie allergique peut aussi toucher “n’importe quel individu, pour peu qu’il ait subi une exposition suffisamment intense et prolongée“.Sur le climat, “des études expérimentales montrent également que l’élévation des températures atmosphériques et de la concentration en CO2 rend certains pollens plus allergisants“, peut-on lire dans le rapport.Les recommandations de l’Anses en matière d’allergie aux pollensA l’issue de cet état des lieux, l’Anses émet plusieurs recommandations. Elle préconise notamment d’actualiser périodiquement les connaissances sur la prévalence des allergies aux différents pollens dans la population générale et d’améliorer les connaissances sur les interactions avec la pollution atmosphérique (ozone, dioxyde d’azote, particules) et les facteurs climatiques.Selon elle, la gestion des végétaux responsables, en particulier, en milieu urbain, doit être améliorée ainsi que la surveillance des pollens en temps réel, dans le but d’améliorer l’information des personnes allergiques.AFP/RelaxnewsSource : “
État des connaissances sur l’impact sanitaire lié à l’exposition de la population générale aux pollens présents dans l’air ambiant – Avis de l’Anses, Rapport d’expertise collective, janvier 2014“, rendu public le 20 mars 2014.Click Here: Cheap France Rugby Jersey