Cinq ans après “Two Lovers”, James Gray est de retour sur la Croisette avec Joaquin Phoenix ! Entourés par Marion Cotillard et Jeremy Renner, ils nous présentent cette fois-ci “The Immigrant”, en compétition… et divisent la Croisette.
The Immigrant de James Gray
Avec Marion Cotillard ,Joaquin Phoenix, Jeremy Renner…
Sélection officielle – Compétition
De quoi ça parle ?
Peu de temps après son arrivée à New York, Ewa, une immigrante polonaise est contrainte de se prostituer, pour tenter de sauver sa soeur, atteinte de tuberculose. Et si Orlando, un illusionniste, parvient à éclairer son quotidien, la rivalité amoureuse avec son cousin Bruno va vite l’obscurcir.
Ce qu’il faut savoir
“J’espère pouvoir le présenter au Festival de Cannes”, nous disait James Gray au mois de décembre, et c’est donc chose faite. Habitué de la Croisette, le réalisateur américain revient donc pour la quatrième fois d’affilée, cinq ans après Two Lovers, avec The Immigrant. Situé dans les années 20 à New York, le film confirme que le drame a définitivement pris le pas sur le policier chez le cinéaste, qui suit pour la première fois une héroïne. Incarnée par Marion Cotillard, celle-ci fait face à Joaquin Phoenix et Jeremy Renner, qui délaisse ici l’action, le temps d’un mélo plastiquement superbe, solidement interprété, mais qui divise les festivaliers.
Ce qu’en pense la presse
Pierre Murat (Télérama)
“Le scénario brinquebale un peu, par moments. Mais on s’en moque. James Gray semble, d’ailleurs, moins s’intéresser à la logique de l’intrigue qu’à des séquences fortes entre deux pauses, des arias comme dans un opéra. D’où ce film clos sur lui-même, à l’image des personnages, prisonniers de leurs certitudes (la famille de l’héroïne) ou leurs passions (Bruno le souteneur).”
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Peter Debruge (Variety)
“The Immigrant se déroule à son propre rythme, avançant lentement – peut-être de façon ennuyeuse pour certains – vers une conclusion cathartique sur le plan émotionnel. Cette approche classique renvoie non seulement au cinéma muet de l’époque dépeinte, mais aussi à ces maîtres des 70’s que Gray chérit, en rappelant le Lower East Side tel que nous l’avons vu dans Il était une fois en Amérique ou Le Parrain II.”
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Jennifer Lesieur (Metro)
“Malgré ses bonnes intentions et des tons sépia magnifiques, James Gray manque d’ambition dans ce mélo assez simpliste et manichéen, que l’on suit distraitement. Joaquin Phoenix a été contaminé par Benicio del Toro dans Jimmy P. : lourdaud, mollasson et grimaçant. Marion Cotillard s’en sort bien en petite chose apeurée, ses grands yeux écarquillés par le désespoir.”
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Todd McCarthy (The Hollywood Reporter)
“Le coût émotionnel et moral de l’expérience d’un immigrant, aux alentours de 1921 à New York, est exprimé en des termes calmement dévastateurs dans The Immigrant, mélodrame sensiblement étudié de James Gray (…) Renforcé par une recréation formidablement atmosphérique du Lower East Side, ce travail focalisé sur l’intime est ancré à une nouvelle performance de haut vol de Marion Cotillard (…)”
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Caroline Vié (20 Minutes)
“Ce film de facture très classique est un mélodrame flamboyant qui vaut surtout pour la mise en scène de James Gray. A moins que le jury ne soit subjugué par la prestation de Marion Cotillard, il semble difficile de l’imaginer au palmarès car il semble plutôt faible quand on le compare aux autres films du réalisateur.”
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Jessica Kiang (The Playlist)
“On a parfois l’impression que l’intelligence [de James Gray] l’empêche de renoncer un tout petit peu à son self-control et colorier en-dehors des lignes, et c’est notamment le cas ici. The Immigrant, c’est du cinéma contenu, modéré et réfléchi, satisfaisant presque tous les niveaux, sauf ce désir d’un peu de chaos.”
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Lee Marshall (Screen)
“Si Gray nous offre un paquet bien emballé, surtout sur le plan visuel, il y a un résonnance contemporaine étrangement petite dans ce mélodrame sur fond d’immigration, qui n’est pas tant un conte sur la sécurité intérieure des années 20 qu’un opéra cinématographique : joli comme son personnage principal mais, au final, fatalement dénué d’intérêt.”
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The Immigrant
Maximilien Pierrette
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