Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre ce mardi 20 mars, au sujet des soupçons de financement illicite qui pèsent sur sa campagne de 2007. A cette occasion, LCI a exhumé une interview de l’ancien chef de l’Etat évoquant avec énervement cette affaire face à Laurence Ferrari en 2012.
Ce mardi 20 mars, Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue. L’ancien chef de l’Etat a été convoqué dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre dans le cadre de l’enquête sur le financement possible par la Libye de sa campagne présidentielle de 2007. Une information largement commentée sur les plateaux de télévision. Pour évoquer les ennuis judiciaires de l’ancien président de la République, la chaîne LCI a exhumé une interview datant de mars 2012, au cours de laquelle Nicolas Sarkozy était interrogé par Laurence Ferrari sur ces soupçons de financement illicite lors de sa campagne victorieuse en 2007. “S’il l’avait financée, je n’aurais pas été très reconnaissant”confie devant les caméras l’ancien président de la République.
Click Here: nrl league jerseys
Alors que la journaliste évoque par la suite les accusations de Saif al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi, qui affirme que Nicolas Sarkozy a reçu de l’argent de la famille Kadhafi, l’ancien chef de l’Etat coupe court et se défend. “Monsieur Kadhafi, qui est connu pour dire n’importe quoi, avait même dit qu’il y avait des chèques, que son fils les produise. C’est grotesque”. Visiblement énervé de devoir commenter ces accusations, Nicolas Sarkozy a eu beaucoup de mal à cacher son agacement. “Quand on cite Monsieur Kadhafi, son fils qui a du sang sur les mains, qui est un régime de dictateurs, d’assassins, dont la crédibilité est zéro et quand on reprend à son compte les questions qu’ils posaient, franchement je pense qu’on est assez bas dans le débat politique” a sévèrement conclu l’ancien chef de l’Etat.
Crédits photos : Bestimage