A l’affiche de Joueurs, il fait des ravages et confirme son statut de figure du cinéma français, en passe de conquérir le monde. Son rêve? Garder la passion tout en protégeant protéger sa clan.
Acteur depuis plus de dix ans, double césar pour son rôle dans Un Prophète, de Jacques Audiard, il enchaîne depuis les tournages et s’est imposé comme l’une des figures du cinéma français. Dans Joueurs, le très réussi premier film de Marie Monge présenté au dernier festival de Cannes à la Quinzaine des réalisateurs, il s’attaque à un nouveau défi: incarner l’”homme fatal”. Il se glisse en effet dans la peau d’Abel, un accro du jeu qui attire une jeune femme, Ella (Stacy Martin) dans son sillage, la fait chavirer puis sombrer. Dans la vie, Tahar Rahim est l’homme d’une seule femme Leïla Bekhti, et père de leur fils Souleymane. Et même s’il évoque très rarement sa vie privée, il considère sa famille comme sa priorité: “c’est sacré” confirme-t-il.
Quand on le questionne sur son instinct très protecteur, très pudique concernant sa femme et son fils, il répond: “De façon purement égoïste, j’ai envie de vivre des moments en famille comme tout le monde. En tant qu’artistes, on est sans cesse exposés, on donne tout au cinéma, la façon dont on aime, dont on se fâche, qu’est-ce qu’il me reste après? Que va-t-il rester à mon fils, disons à ma famille, si tout ce que je partage avec eux, je le donne aussi à tout le monde ? Pour moi, ils passent avant tout le reste, les spectateurs, avant les gens avec qui je travaille.”
Retrouvez l’interview intégrale de Tahar Rahim dans Gala, ce mercredi en kiosque et ne manquez pas Joueurs, de Marie Monge, au cinéma ce mercredi 4 juillet.
Crédits photos : Ugo Richard
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