Dans un Email adressé au New York Times, le cinéaste a tenu à clarifier sa position sur Netflix, expliquant vouloir avant tout “préserver l’expérience traditionnelle des salles obscures”.
Steven Spielberg Vs Netflix : Acte II. Le cinéaste rompt son silence depuis son souhait émis en mars dernier de demander au conseil d’administration de l’Académie des Oscars de réfléchir à une modification du règlement de la compétition, qui empêcherait qu’un film avant tout destiné aux plateformes de streaming puisse sortir en même temps qu’un film ayant vocation à être projeté dans une salle de cinéma. Dans un Email adressé au New York Times, Spielberg explique ainsi vouloir que tout le monde puisse avoir accès aux films, mais qu’il souhaite aussi voir les salles de cinéma survivre.
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“Je veux que les gens puissent se divertir quelle que soit la forme ou la mode que cela puisse prendre” précise-t-il. “Grand écran, petit écran – Ce qui m’importe avant tout, c’est une grande histoire, et que chacun puisse avoir accès à de grandes histoires”. Mais il ajoute : “cependant, je pense que les gens ont aussi besoin d’avoir cette opportunité de laisser leur environnement immédiat et de se rendre dans un environnement où ils peuvent s’asseoir et partager une expérience commune avec leurs voisins : pleurer ensemble, rire ensemble, avoir peur ensemble. De sorte qu’à la fin du film, ils se sentent peut-être moins étrangers les uns aux autres. Je veux la survie des salles de cinéma. Je veux que cette expérience reste ancrée dans notre culture”.
Récipiendaire d’un prix remis dans le cadre des Cinema Audio Society Award en février dernier, Spielberg avait repris sa quête pour pousser, encore une fois, ses collègues à réaliser des films pour les salles de cinéma, et pas uniquement pour la télévision. “J’espère que nous allons tous continuer à croire que la plus grande contribution que nous puissions faire en tant que réalisateurs est de donner au public l’expérience des films diffusés dans les salles de cinéma” lâchait Spielberg. Et de poursuivre : “Je crois fermement que les salles de cinéma doivent être là pour toujours”.